Céline c’est la chargée des projets communautaires à Samarcande. Le but de son travail, c’est de faire des projets avec les jeunes, qui visent à leur donner la parole dans le but de transformer l’environnement qui les entoure.
Via son projet radio, elle met en place une pédagogie active et mène parfois les jeunes hors des sentiers battus pour qu’ils développent leur réflexion et acquièrent les outils pour devenir porteurs de leur propre changement.
L’écoute et la créativité font donc partie intégrante de cette fonction.

Céline joue aussi un rôle d’interface entre les jeunes et les acteurs culturels, sociaux et politiques dans le but que la parole des jeunes soient entendu par le plus grand nombre possible.
Dans ce cadre là, rester informée des dynamiques sociales qui se jouent sur Bruxelles et dans le monde et être au courant des impacts qu’elles peuvent avoir sur les jeunes, c’est très important.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?

Il y a d’abord le fait de pouvoir voir la réalisation des projets par les jeunes, écouter ce qu’ils ont a dire et puis voir l’évolution de leur pensée, comment il la construisent et comment elle se développe au cours des ateliers.

Il y a aussi toute cette notion de justice sociale, de transformation sociale, qui se joue aussi à un niveau politique et à laquelle on contribue en partie. Tout ça, ça permet d’amener des perspectives et de ne pas tout mettre sur le dos de l’individu.

Et puis il y a le contact avec les jeunes, l’équipe, être sur le terrain et le fait que chaque rencontre avec un jeune t’ouvre a un nouvel univers parce que chacun est unique. C’est cet intérêt porté à la diversité des histoires, des origines, des vécus.

Qu’est-ce qui te motive à travailler à Samarcande ?

Une volonté de justice sociale et la conviction qu’il y a quelque chose qui se joue vachement au niveau de la jeunesse. L’adolescence c’est un moment fort et fragile en même temps et c’est un moment où tout est possible, tu peux aller dans tous les sens, c’est parfois extrême aussi un peu des fois mais c’est souple.

C’est quoi tes espoirs pour l’AMO ?

Qu’on garde le cadre mais qu’on puisse intégrer des questions de logement, d’hébergement, de handicap, de santé mentale, etc. Je voudrais qu’on devienne en fait un lieu ouvert à des jeunes de vraiment tous les horizons.