Joséphine est chargée d’accompagnement individuel, elle reçoit les demandes de jeunes et des familles.
Sa fonction, c’est de soutenir et d’accompagner les personnes dans leurs demandes et de les aider à atteindre leurs objectifs.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Ce que j’aime le plus, c’est la souplesse qui nous permet d’avoir accès à tous les projets de l’AMO. Chacun peut prendre part à tous les projets qu’il souhaite même si ce n’est pas sa fonction première.
On retrouve cette même flexibilité en matière de rendez-vous. Par exemple, on peut aller en extérieure là où le jeune se trouve, c’est hyper cool, ça offre plein d’alternatives.
Il y a aussi le côté formation que j’aime beaucoup. Participer à des formations, ça nous permet à nous en tant que travailleurs de bonifier l’accompagnement qu’on propose et d’avoir un soutien si on se retrouve face à des situations inconnues.
Qu’est-ce qui te motive à travailler à Samarcande ?
Il y a d’abord le fait de travailler avec des jeunes qui n’ont pas forcément des trajectoires simples.
Il y a aussi le travail en équipe, le partage de ressources, les débats, les idées qui fusent.
Et puis il y a l’axe communautaire, parce que quand j’étais étudiante en éduc, je me suis rendue compte de l’importance de faire remonter la parole du public à des niveaux de pouvoirs supérieurs pour que tous les avis soient pris en compte.
J’aime bien l’idée qu’on puisse aider les personnes au niveau individuel mais ce qui est encore plus important pour moi, c’est qu’on puisse amener des changements au niveau structurel pour que les problèmes cessent de toujours être attribués à l’individu. Il faut pouvoir faire remonter les problématiques au niveau sociétal et arrêter d’essayer de trouver des explications dans les parcours individuels.
C’est quoi tes espoirs pour l’AMO ?
J’aime bien notre fonctionnement parce qu’on est sans cesse dans la réflexion, la remise en question de notre pratique et on est hyper attentifs à ce que notre position éducative soit en adéquation avec la réalité vécue par les familles et les jeunes.
Si j’ai un bien espoir, c’est que l’AMO reste toujours dans cette dynamique là.
Je me sens à l’aise avec ce public parce que quelque part, je pense que j’ai encore une âme d’enfant. Et puis moi-même en étant jeune, j’ai parfois pris des chemins détournés, mais j’ai chaque fois eu la chance d’avoir des personnes ressources qui m’ont aidé. J’ai donc envie de partager mon expérience avec les jeunes qui peuvent passer par des parcours que moi j’ai connu et de pouvoir à mon tour jouer le rôle de personne ressource. Il y a pour moi une certaine forme de résonance que j’ai avec ce public là en particulier.