Yasmina est chargée d’accompagnement individuel à Samarcande, pour des jeunes entre 15 et 24 ans.
La particularité de son travail, c’est surtout son projet de lutte contre le décrochage scolaire en partenariat avec des écoles etterbekoises.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Pour moi c’est 50/50 entre l’ambiance avec les collègues et le travail avec les jeunes.
Mais si on parle vraiment de l’accompagnement, ce que je préfère, c’est le lien de confiance qu’on développe avec les jeunes. Je suis chaque fois impressionnée de la confiance qu’ils nous accordent et le fait qu’ils osent venir nous parler de leurs histoires malgré qu’elles ne soient pas toujours facile à déposer.
Qu’est-ce qui te motive à travailler à Samarcande ?
Savoir qu’on est utiles pour les jeunes et qu’on arrive à les aider.
Ce qui me motive aussi, et c’est sans prétention aucune, mais c’est de me dire que Samarcande doit être l’endroit où même si le jeune a déjà vu 10 services avant, on va lui trouver quelque chose qui convient vraiment le mieux possible à sa situation.
C’est quoi tes espoirs pour l’AMO ?
Que l’info passe entre les services et que les jeunes puissent connaitre notre existence.
J’aimerais vraiment que tous les jeunes sachent que les AMO existent et qu’ils peuvent faire appel à nous.
Pour avoir fréquenté des détenus pendant mes études, je sais que pour une bonne partie d’entre eux, ils en sont arrivés là entre autre parce qu’ils n’ont pas reçu l’accompagnement dont ils avaient besoin quand ils étaient jeunes, ils n’ont pas pu trouver les bonnes ressources. Du coup pour moi, travailler avec des jeunes c’est arriver à un moment de leur vie où ils ont encore plein de possibilités et où ils ont encore le choix de prendre les "bonnes" décisions.